Onze nouveaux retours de lecture sur Pierre Perrin, Une mère le cri retenu, Cherche midi, 2001
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    à propos d’Une mère le cri retenu, Cherche midi, 2001
    [durant 2022, par ordre décroissant]


    couv. Une mère, chez l’éditeur« Pierre Perrin est lui et qui l’habite. Il est une recherche inextinguible vers Henriette murée entre un passé de non-vie et un après où elle crie sa non-absence. Pierre sait Henriette sans l’avoir connue et marche pas à pas à la rattraper, à donner un nom à ce qu’ils ont été. Pierre fait de ses lecteurs des parèdres de son histoire nous rappelant les flous de la mémoire et notre obstination à la recomposer. De Pierre j’ai même appris de moi. Merci et puissent nos Henriette de là où elles sont veiller sur nous qui les veillons. » — Henri-Pierre Rodriguez, Le Livre des visages, 6 octobre 2022

    « J’ai trop tardé à vous adresser mes impressions après la lecture de votre Cri retenu. Sans doute suis-je encore trop ému, d’une certaine façon impressionné, perturbé par la lecture de votre ouvrage. Quête – me pardonnerez-vous le qualificatif de tragique – dont on comprend qu’elle est tout autant essentielle qu’impossible. Cette quête d’une mère, dont les racines et certaines pages de son existence me renvoient à la mienne, cependant si différente de la vôtre... J’ai été également frappé à l’égard de votre livre par la justesse et la profondeur des mots de Dan Burcea. » — Jacques Rolland, MP par Le Livre des visages du 2 octobre 2022

    « Votre livre est là, je vis avec lui et votre mère, le lis et relis m'infligeant cette "torture" et ce "maelström" tout en admirant la maestria avec laquelle vous avez affronté les difficultés. Chaque paragraphe me renvoie à un souvenir et à mon propre récit. Quand les affres de la mémoire s'apaisent, je relis simplement pour goûter la richesse du style, le rythme de la phrase, la douleur devenue hymne à l'amour « retenu". + Mon propre projet (à l'état de fragments) a provoqué depuis longtemps déjà douleurs morales, affectives et psychosomatiques ! C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai accepté de me confronter à votre récit. Il me fallait savoir comment vous aviez traversé et surmonté cette épreuve car j'en avais deviné l'analogie à travers vos interventions. De même, il me fallait cerner votre démarche littéraire et écriture pour trouver la mienne. La lecture de votre récit est donc devenue plus que la curiosité d'une découverte littéraire mais un enjeu de vie ou plutôt de survie. L'arrivée du livre a même enclenché un drame familial, mais permettez-moi de rester discrète sur ce dernier point. En tout cas, cela a ouvert de multiples portes imprévues. Je ne peux, à ce jour, que témoigner de la force bouleversante de votre choix d'écriture mélangeant toutes les époques. Ma famille entière sur trois générations s'en voit traversée et remise en question. Voilà comment un objet littéraire dont chaque ligne a dû être pesée au trébuchet métamorphose la vraie vie ! Merci infiniment, Pierre » — Michelle Ronin, Le Livre des visages, 21 septembre 2022

    SAISIR L’INSAISISSABLE ou LE CRI DU SILENCE
    « Une effraie s’était posée peut-être sur une branche basse du prunier sous la fenêtre aux volets fermés. Elle n’appelait pas, respirant à peine. Elle devait être là, comme demeure de ma mère le silence, seul vivant, tandis que de sa mort rejaillit le cri poussé à sa naissance. Mais ce cri, de ne pas pouvoir atteindre la vie, reste silencieux. C’est notre angoisse avec ses coups de sang, ses campagnes de pâleur et, entre eux, l’accoutumance au sourire, lancés que nous sommes sur les rails de l’existence ; c’est, ce cri du silence, la lente montée, dans notre conscience, de l’impuissance à ressaisir ceux qui nous ont précédés, aggravée de la certitude que nous ne survivrons pas davantage. Et pourtant, dans le même temps, les lèvres au sourire plus ferme découvrent que “c’est bien ainsi”, et que la merveille vaut d’être étreinte, sans répit, jusqu’au dernier souffle. »
    Oui, saisir l’insaisissable, Pierre Perrin sait le faire. Saisir le silence, LES silences d’une vie, la douleur de passer à côté, la douleur quand le silence s’est installé pour toujours, l’absence dans l’immense présence d’une mère.
    « Les mots nous ont manqué, et ceux-ci ne peuvent pas entrer dans la terre pour t’y trouver, qui ne sont que des orphelins dans la nuit froide et noire où ils ne te traverseront jamais. »
    Mais peut-être faudrait-il dire à la fois l’immense présence de son absence et l’immense absence de sa présence. Avec émotion, hier j’ai achevé de lire ce très beau roman dédié À nos mères. Car tous nous avons vécu l’inévitable incompréhension, celle des erreurs et des questions sans réponse, l’énigme de celle en qui nous avons vécu neuf mois dans la fusion.
    Rejoindre et ne pas rejoindre.
    Mais aussi ne pas rejoindre et rejoindre. Les mots de Pierre Perrin y parviennent. L’Écrire c’est aussi cela : saisir l’insaisissable : « Ce livre aussi terminera sa course, mais peut-être en restera-t-il comme un parfum qui s’étiole sans tout à fait mourir malgré la nuit, un peu des gestes, des lèvres, de l’âme de ma mère que j’aurai cette fois tenue entre mes bras, je crois, jusqu’à son dernier souffle » — Anne Cécile Lécuiller, Le Livre des visages, 5 septembre 2022


    « Je voudrais qu’à défaut de vivre tu te sentes libre dans ce livre » Pierre Perrin

    Selon Pierre Perrin, Une mère – Le cri retenu est le fruit d’un silence capable de l’élever jusqu’à la lucarne qui lui permettra de toucher par le jeux de miroirs l’amplitude panoramique où se dérobe devant les yeux assoiffés de sa mémoire la figure de la mère absente. Il pourrait répéter à dessein avec Balzac qu’il n’y a rien de plus complet que le silence, pourtant son voyage reste une descente « dans le puits des années mortes », un effort de Sisyphe souterrain abritant l’écho de la voix dostoïevskienne des Carnets du sous-sol pour combler le gouffre sans fond qu’est devenue l’image de la figure maternelle qu’il tente de ressusciter.
    En effet, à regarder attentivement son sous-titre, il est question dans ce dense récit d’autre chose que de silence et de solitude. Ce cri retenu n’est en réalité qu’une secrète décoction de « paroles muettes qui attendent des lèvres pour les dire », remède contre le manque d’amour, qui ne cesse de ronger le souvenir amenuisant d’une mère « les mains sans cesse occupées », ne sachant jamais prendre dans ses bras l’enfant qui a tant besoin de se blottir contre ce cœur maternel protecteur, mais, hélas, désespérément défaillant.
    Une question se pose quant au fil conducteur de ce récit qui se refuse de toutes ses forces à toute animosité ou réprimande. En ce sens, le récit de Pierre Perrin est avant tout une tentative douloureuse de restauration – comme on restaure un tableau de maître – d’un portrait maternel qu’il trouve, après tant d’années, abîmé, mal crayonné par mégarde ou par indifférence, le plus souvent par une perspective faussée qui ne demande qu’à regagner sa lumière abîmée.
    Dès lors, une multitude de questionnements surgissent de ces pages écrites à l’encre des regrets mesurant bien leur impuissance devant la tombe où repose la mère. Il y a d’abord, cette supplication : « Maman permets-moi de te comprendre, par-delà ta mort ». Et il y a ensuite, comme une pièce essentielle apportée comme preuve au tribunal de ses remords cette photo prise par lui-même, la seule gardée, de la beauté timide de cette femme « d’une élégance sans manières, la tête penchée, les mains croisées, debout sous le soleil derrière la maison, des tulipes au rebord de la fenêtre ». Cette photo, « prise à la dérobée » est pour lui d’une beauté et d’une force sans pareil. Sa signature scelle davantage le frisson qui traverse l’auteur-photographe : « C’était une joie si rare qu’elle m’accordait, mais je n’ai pas su la faire sourire ».
    Cette confidence en réclamera tout au long des pages suivantes un autre credo qui ramènera le discours narratif vers son thème central, celui de la capacité de l’écriture à faire tomber les murs de l’oubli et à conjurer l’absence oppressante de la tendresse maternelle condamnée à « rester sans objet ». « Je voudrais – écrit-il – qu’à défaut de vivre tu te sentes libre dans ce livre, plus que sans doute tu ne l’as jamais été. C’est ma façon de te désincarcérer. » Les mots deviennent désormais des trompettes de Jéricho censées faire tomber les murs du « silence inexpugnable » renvoyé de l’au-delà et devant lequel rien, même pas la possible résurrection à travers le rôle de personnage de fiction, n’arriverait à la rendre à la vie. « Je te parle, mère : je te secoue de tous mes mots ; j’essaie de te relever, de te serrer dans mes bras ; ton souvenir reste froid – peu importe le mien.»
    Qu’en est-il de l’écrivain qui manie ses mots comme des coups de semonce dans la galerie sombre de sa mémoire, là où « le passé suppure ou bien pousse des champignons » ? Faut-il prendre cette image pour ce qu’elle dit de plus cruel et imaginer l’écrivain penché sur la feuille blanche comme un scaphandre parti « à la recherche d’une morte qu’il faut écouter, soutenir et aimer comme si elle était vivante » ? La réponse viendra une trentaine de pages plus loin, après une longue tentative de réflexion sur l’existence comme durée mémorielle : « Je crois vivante quelque part en moi ma mère ; je crois utile à d’autres notre devoir de mémoire ; et je crois que la raison est saine qui commande à ces intermittences dans ma recherche ».
    C’est vers ce territoire que Pierre Perrin nous invite, pour goûter avec lui à l’absinthe de tous ses regrets d’un amour maternel manquant et d’une affection filiale prenant souvent l’habit d’une révolte vengeresse de sa souffrance inavouable et condamnée à rester incomprise, malgré l’amour paternel, lui-même consommé sous la brève existence de ce père souffrant.
    « C’est vain de pleurer par contumace, à remonter le temps » – nous dit l’auteur.
    Est-ce un aveu de rejeter toute possibilité de sortir du bannissement du réel, y compris de celui qui conduit l’être humain à sa détérioration ?
    Tard, à la fin du récit, surgit le mot que l’on attendait pour ouvrir timidement les fenêtres de la fiction et nous y inviter à en sentir la saveur. Ce mot tant attendu, ce mot patient qui guérit tout, y compris la pudeur de l’écrivain, qui abolit la puissance dévastatrice du temps et qui sauve de l’oubli l’image maternelle n’est autre que celui de l’éternité.
    N’est-pas en cela que l’auteur reconnait enfin l’existence inavouée de l’âme, tant mise sous silence tout au long de son récit ? Le fragment est si beau qu’il réclame le droit d’être cité en entier :
    « Je me demande aujourd’hui, si par hasard elle affleurait en moi, quel mot, quel geste effaceraient la herse des malheurs. Je voudrais tant la voir revenir. Je voudrais l’impossible, qu’elle s’asseye en face de moi : je lui servirais du Quart-de-chaume ou du Bonnezeaux dans un cristal gravé à son prénom ; et nous fortifierons, par-dessus nos deux bras croisés, un large et long sourire qui franchirait peut-être, à volonté et dans les deux sens, l’éternité ».
    Tout est enfin dit. Ce voyage qui se fait désormais dans les deux sens permet enfin un dialogue dont on n’ose pas troubler l’intimité.
    Le livre se termine avec cette promesse enfin consentie : « Pour la première fois, je crois que l’été n’est pas près de s’effacer ».

    Dan Burcea, Lettres Capitales, 26 juin 2022


    Je suis avec Pierre et Une mère le cri retenu.
    Ou je suis avec une mère en souffrance et Pierre.
    Pierre l’enfant mal-aimé. Toute son enfance n’est que Chaos. La guerre emporte dans sa fumée de mort son père. Cet homme mal aimé ou aimé pudiquement, cet homme qui du matin au soir œuvrait sur les terres, afin d’ apporter une vie dans son foyer.
    Pierre parcoure les secrets de vies, celles de feuilles jaunies par les années. Pour lui tout est en noir et blanc .
    Pour nous il a arrêté le temps.
    Pierre raconte Sa mère.
    Femme froide, jamais un regard pour lui, jamais un câlin. Cet enfant d’antan, où tout n’était que pudeur et tabou. Beaucoup de parents ne montraient aucun signe de faiblesse aux enfants. Ils les rendaient plus forts.
    Pierre Perrin vit une enfance dans le monde de la terre des paysans, ses travaux répétitifs de la ferme et des champs.
    Je dirai que son enfance est tabou. Manque d’amour maternelle. Une enfance comme beaucoup d’enfants aujourd’hui connaissent, je dirai, par les divorces et bien plus encore.
    Rose, la mère de l’auteur était une femme de caractère et soumise à ce monde rude. Son fils fut pris dans cet étau. Pierre s’est élevé sans bisous ni câlins. Pas de baisers, pas de tendresse entre la mère et l’enfant.
    Et pourtant.
    Maman n’était pas si heureuse que cela.
    Je vous laisse lire entre les lignes de Pierre.
    Tous ces mots sont un champ de mines. Il faut les désamorcer un part un.
    Pour comprendre l’ histoire de Pierre vous devez vous placer sur chaque virgule, chaque point afin que toutes ses phrases soient finalement, non « le cri retenu » mais l’appel à l’amour. Les Incompris.
    Un roman écrit avec des larmes et non de l’encre. On y retrouve Courbet en page 49.
    Un roman de vie et de mort à travers des âmes que le destin a choisies comme cible.
    Merci Pierre pour ce voyage difficile d’une époque où la lavande et le savon de Marseille caressaient les mains des lavandières. — Marie Meneguzzo, Le Livre des visages, 21 juin 2022

    « Une mère, le cri retenu de Pierre Perrin, c’est l’âpreté d’une enfance dans le monde de la paysannerie, de la ruralité, du dur labeur qui rappelle les ouvrages de l’écrivaine Marie-Hélène Lafon, notamment « Joseph », des univers peuplés de solitude. Celui de Pierre Perrin remonte à la première moitié du XXe siècle, mais nous avons l’impression que ce monde-là est resté figé dans le temps, avec ses travaux répétitifs de la ferme et des champs, ses maisons fermés aux regards, ses secrets farouchement gardés.
    Pierre Perrin s’acharne à dire, dans sa belle écriture ciselée, ce qui en lui enfant fut touché dans les multiples strates et soubassements de son être, dans ses profondeurs abyssales, dans les déchirures des relations familiales. Une enfance qui lui fut volée par manque d’amour maternel. Une enfance qui fut empêchée, entravée par le propre malheur des parents.
    «Elevé dans le silence, le silence m’élève peut-être où ma mère m’a porté. Il n’est aucun sésame. Elle est là, derrière ma tête, tout près de mon épaule, mais j’ai beau promener un miroir alentour, il reste vierge de mon souffle, solitaire. » (p. 59)
    Pierre Perrin a grandi parmi les hommes et les femmes rudes, taiseux, attachés à leur terre, leurs bêtes, mais pas aux humains. Un monde où les femmes sont sacrifiées, muselées, assignées à résidence. La mère de l’auteur le fut malgré ses désirs de liberté dans sa jeunesse. Elle tenta d’échapper à l’enfermement, à la soumission, mais, sans que l’on comprenne vraiment pourquoi, elle y retourna, s’y englua, sous le poids des traditions, de la famille, de l’église, elle y perdit son âme. Son fils fut pris dans cet étau de non- dits, d’impossibles échanges, de gestes fracturés, interdits. Pas de baisers, pas de tendresse entre la mère et l’enfant. Et pourtant l’amour a existé comme par effraction. L’enfant a pu se glisser entre les failles et arracher quelques fugaces moments d’apaisement lors de rares échanges. Il a pu fuir la tristesse en enfourchant son vélo et en courant à travers champs, et calmer sa colère par des escapades.
    Parfois le fils tente de briser la chape de plomb, ose une parole, un geste envers la mère, mais elle ne semble ne pas entendre, ne pas sentir, semble ne pas recevoir. Malgré tout, l’amour a existé dans ’le cri retenu". C’est un cri à jamais suspendu qui générera chez Pierre Perrin une soif inextinguible de lecture, le désir impérieux d’écriture, pour échapper au malheur, nouer des fils, tisser des liens à partir de ce manque, de cette absence, de l’encerclement mortifère, faire surgir ce cri d’amour, comme une naissance, une délivrance. Cela n’a été possible que longtemps après la mort de la mère, par un travail de mémoire, de reconstruction. Une mémoire qui s’ouvre sur le personnage fantomatique de la mère qui avait enfoui en elle tant d’espérance et de douleur et à qui l’auteur a su, magiquement, avec ses mots à lui, rendre souffle et vie. » — Béatrice Courraud, Le Livre des visages, 6 juin 2022

    « Pour l’enfant de la campagne qui se croit indésiré l’affection est rare et rude, à la mesure du mutisme qu’on lui oppose. Le cri retenu est le titre juste de cette histoire familiale d’une extrême dureté ;le chien coûte trop cher, la mère lui hache la tête. Une bouche en moins à nourrir. Comment l’auteur Pierre Perrin est passé de ce milieu mutique, s’est construit vaille que vaille, et est devenu professeur des lettres. J’ai été très secouée par ce livre que je recommande vivement. » — Arielle Burgelin de Hugo, Le Livre des visages, 6 juin 2022.

    J’ai terminé avec émotion votre livre Le cri du silence, vous m’avez happée par votre initiation à la nage au cœur de votre maman-mère et au cœur de vous même ; vos phrases simples, qui éclaboussent, votre poésie qui résonne, un cheminement universel grâce à votre générosité relevée et un cadeau personnel que votre livre sur mon chemin avec ma mère. — Flora Fleur, Le Livre des visages, 22 mai 2022.

    Lire Pierre Perrin, c’est entrer par la grande porte dans la littérature. Ce subtil poète travaille avec dextérité la langue française telles la composition et la nuance, un peintre de métier. Ecrire sur une mère qui ne vous a apporté aucun amour relève d’une gageure ou d’un pari hasardeux, mais pari gagné grâce à ce récit qui touche la beauté rare de l’intime. « Allongée dans cette même pièce, toilettée dans un rai de soleil, revêtue d’une robe aussi sombre, sans doute veillée par les mêmes plantes, ma mère, inconcevablement s’est effacée de ma mémoire. Elle avait tant souffert, elle avait tant couchée avec la mort en elle, tandis que sans répit depuis des mois et des mois d’invisibles corbeaux lui avaient déchiqueté le visage, que je parlais moi-même sans frémir de sa délivrance ». — François Pagé [peintre], Le Livre des visages, 21 mai 2022

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