Les principaux ouvrages de Pierre Perrin [III]
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  • Les principaux ouvrages de Pierre Perrin [III]
    Parutions pour mémoire [ordre décroissant, ici nouveautés]


    Le Goût de vivre, essai, 160 pages
    Hors-série de Possibles, avril 2025

    romanLes pages de cet essai viennent entre autres de notes dûment choisies, tirées d’un journal tenu depuis 2015, et au mieux assemblées. Elles examinent ce qui constitue l’être (le premier des quatorze chapitres demande : qu’est-ce que vivre ?), les amours, le mal, la politique, la liberté, la religion, la culture, le goût littéraire, les faux et usages de faux, l’agonie de la littérature, l’âme en berne. Elles mettent aussi en perspective ce que j’ai appris en trois quarts de siècle, sans taire quelques incompréhensions. Elles disent à la fois ce que j’adore et déteste. (Pourquoi ce risque ? L’adoration, la détestation ne constituent-elles pas les deux versants de tout individu ?) Elles considèrent le maniement de la langue, si révélateur dans le détail. Elles regardent l’avenir. Je les destine aux petits-enfants qui tous deviendront grands. Transmission d’une expérience, œuvre de l’esprit, ces pages portent, avec la part de bonheur souvent inaperçu qui accompagne chacun, le goût de vivre. Lire la suite de la présentation


    Finis litteræ, cent-douze sonnets avec cinq encres de Christine Lorent
    Hors-série de la revue Possibles, juin 2024

    couverture H-STout ne fait que passer, sauf cette vérité.

    Le choix du titre, en latin, signifie moins ‘la fin de la lettre’ que sa pointe extrême. Finis terrae n’a-t-il pas donné notre Finistère ? Le sonnet figure cette pointe. Il est ancien ; l’oubli de la rime le rend moderne. Il emprunte au lyrisme, à la caricature et à la réflexion. Il déplore ou livre un constat, non pas triste – car l’optimiste fait fi de la lucidité –, mais tendre, sévère ou goguenard. La concision écrase le bavardage. L’alexandrin, le plus noble vers, sur douze syllabes, permet de réentendre le rythme de la langue. Avec cent-douze sonnets, et les encres de Christine Lorent, peut-on mieux célébrer la vie ?


    Le recueil s’équilibre sur quatre parties : L’époque fait le poirier, Le dit d’amour, Poésie et basse-cour, Approche de l’âme. Certains sonnets sont à dominante lyrique ; d’autres plus réflexifs interrogent le tour que prend notre monde ; d’autres encore proposent la caricature. La concision écrase le bavardage. L’alexandrin, ici non rimé, permet de réentendre le rythme de notre langue française.

    Des jours de pleine terre, poésie 1969-2022
    Éditions Al Manar, octobre 2022, 170 pages, 23 €

    couvertureLa présente édition reproduit une partie des poèmes de La Vie crépusculaire, prix Kowalski 1996, un volume épuisé depuis plus de vingt ans, les poèmes retenus retravaillés. Écrits en vers, je les avais donnés en prose. Je les croyais plus lisibles, jusqu’à ce que je récuse le poète fainéant, pire : courtisan. La navette a repris son cours, le vers a reversé. Le labour est fini. Si, longtemps, j’avais pensé rééditer La Vie à part, les poèmes qui ont suivi, sans attendre, et malgré un intervalle de dix ans de silence, diffèrent-ils des précédents ? J’ai donc intégré les inédits qui, sous le titre actuel, auraient dû constituer un autre recueil. Je ne fais pas carrière. Je ne prétends pas avoir raison. L’orthographe en capilotade, la notion de rythme perdue, comme si les basses la noyaient, la littérature rentre aux catacombes pour cinquante ans, si tant est que le redressement de l’éducation réussisse. En attendant, il faut s’inscrire dans cette époque, y faire sa course de culs-de-jatte, sans pleurer les jambes tranchées, le sang séché. Qui suivra mes prétentions ? Il n’est doute qui ne se renverse… Lire la suite de la présentation


    Le Soleil des autres, roman, 238 pages
    roman, Sinope éditions, 2022, 238 pages, 11,50 €

    romanCe bref roman met en scène trois familles, au cœur du vingtième siècle, à la campagne.
    Celle des Sauge rassemble un père peu loquace et pacifique, une mère aux ambitions réduites à néant et un fils unique, qui comprend mal ce qu’il doit vivre.
    La famille Feuillard tient la mairie, de père en fils. Les parents s’accordent mal. Leur dernière fille, Chantal, soutient François Sauge. Les deux enfants se découvrent et la vie s’entrouvre à leur confiance. Cependant, si le lycée sépare le petit couple, tout le temps de l’adolescence, à la fin des études, les deux pères morts, un amour réciproque les grandit tout à coup.
    La troisième famille, celle des deux frères Siméon, se moque des convenances, privilégie le sexe, de façon ostensible. Les deux fils, garnements sans éducation, livrés à eux-mêmes, ourdissent le mal, la méchanceté presque chaque jour. Ils enfournent vif le chat de Chantal dans une chaudière, font abattre le chien de François, clouent un corbeau à l’agonie sur sa porte de grange, par caprice et pour en imposer, car ils détestent l’école.
    Le parcours de la mère désorientée… Lire la présentation de Jeanne Orient


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