Les principaux livres, II
Parutions pour mémoire [ordre décroissant]
Le Modèle oublié, roman
éditions Robert Laffont, avril 2019
Que reste-t-il du premier grand amour de Gustave Courbet, Virginie Binet, une douce Dieppoise qui l’accompagna vers la gloire pendant plus de dix ans et du fils qu’elle lui donna ? Rien, presque aucune trace. Toute la correspondance amoureuse de Courbet a été détruite. Il faut aller chercher sous les couches de peinture, comme dans L’Homme blessé où Gustave effaça l’aimée, scruter les détails des tableaux pour distinguer, parfois, une silhouette perdue… Virginie, modèle abandonné, et le petit Émile ressuscitent entre ces pages. Des appartements parisiens où ils vivent avec Courbet, taraudé par sa quête du succès, on entend le vacarme du XIXe siècle, celui des barricades, coups d’État, émeutes, répressions, débats où résonnent les voix de l’ami Baudelaire, de Flaubert, Proudhon, Champfleury, Gautier ou Victor Hugo, vibrant aux funérailles de;… — Continuer la lecture
- Le Modèle oublié [des amours de Courbet], cent cinquante-deux articles et/ou retours…
- P. P. Courbet, l’ami de toutes les couleurs, poème en hommage, juin 2021
- P. P. Gustave Courbet et la colonne Vendôme, la vérité sur l’affaire [mai 21]
- 3 vidéos par Jeanne Orient , deux radios, articles-pdf et divers sur une page
- Nouveaux retours.9 sur Le Modèle oublié, roman de Pierre Perrin, Laffont, 2019
- Pourquoi Le Modèle oublié ? et Ce que Pierre Perrin a appris à étudier Courbet
- La lettre manuscrite de Courbet à Max Claudet pour enterrer Buchon
- Lecture de Marie-Hélène Prouteau, in revue Traversées, octobre 2020
- Lecture d’Emmanuelle Rabu publiée sur Le Livre des visages le 10 mai 2020
- Lecture de Nourredine Ben Bachir publiée sur Le Livre des visages le 9 mai 2020
- Nouveaux retours.8 sur Le Modèle oublié, roman de Pierre Perrin, Laffont, 2019
- 15 nouveaux retours.7 sur Le Modèle oublié, roman de Pierre Perrin, Laffont, 2019
- — Conférences et signatures, Le Modèle oublié, roman, Laffont, avril 2019 —
- Cinquante extraits.1 de retours et articles sur Le Modèle oublié [au 30 mai 2019]
- Cinquante extraits.2 de retours et articles sur Le Modèle oublié [de juin à août 2019]
- Danièle Secrétant, À la recherche de Virginie Binet, in Factuel.info, 16 octobre
- Lecture de Max Alhau pour la revue Diérèse n° 77, septembre 2019
- Lecture de Murielle Compère-Demarcy pour La Cause littéraire le 18 septembre 2019
- 15 nouveaux retours.6 sur Le Modèle oublié, roman de Pierre Perrin, Laffont, 2019
- Lecture de Jean-Yves Debreuille le 28 juin pour paraître dans la revue Europe
- Lecture de Paul Guiot, sur le site Les Belles Phrases d’Éric Allard, le 15 août 2019
- Quatorze retours.5 sur Le Modèle oublié, roman de Pierre Perrin, Laffont, 2019
- Lecture de Hennie Claude pour Le Livre des visages, 21 juillet 2019
- Lecture de Chants Soizic et commentaire d’H.-P. Rodriguez, 11 juillet 2019
- Article de Pierre Epsztein pour La Cause littéraire, 10 juillet 2019
- Lecture de Henri-Pierre Rodriguez sur Le Livre des visages, 30 juin 2019
- Douze retours.4 sur Le Modèle oublié, roman de Pierre Perrin, éd. Robert Laffont
- Carmen Penarum, « statut » après lecture du Modèle oublié, le 12 juin 2019
- Jean-Yves Debreuille et Jeanne Boudry, retour de lecture du Modèle oublié, juin
- Article de Didier Pobel dans Quinzaines n° 1215 en kiosque début juin 2019
- Parme Ceriset, « statut » après lecture du Modèle oublié, le 4 juin 2019
- Douze retours.3 sur Le Modèle oublié, roman de Pierre Perrin, éd. Laffont, 2019
- Rencontre avec les lectrices du Café littéraire de Marie-Françoise à Luxeuil
- Richard Taillefer et Jean-François Mathé ont lu Le Modèle oublié [mai 2019]
- Ève de Laudec lit Le Modèle oublié de Pierre Perrin [statut du 17 mai 2019]
- Jeanne Orient relit Le Modèle oublié de Pierre Perrin [statut du 17 mai 2019]
- Denis Billamboz lit Le Modèle oublié de Pierre Perrin [note du 8 mai 2019]
- Thierry Savatier, historien d’art, lit Le Modèle oublié sur son blog-Monde le 8 mai
- Étienne Orsini, poète, lit Le Modèle oublié de Pierre Perrin [note du 5 mai]
- Premier collier de citations porté à l’usage de la presse et des radios
- Douze retours.2 sur Le Modèle oublié, roman de Pierre Perrin, éd. Laffont, 2019
- Joëlle Pétillot, poète, lit Le Modèle oublié de Pierre Perrin [note du 28 avril]
- Jean Pérol lit Le Modèle oublié de Pierre Perrin [note des 25-26 avril]
- Patricia Suescum lit Le Modèle oublié de Pierre Perrin [courriel 22 avril]
- Jean-Michel Delacomptée lit Le Modèle oublié de Pierre Perrin [2 courriels]
- « Il peint ce qu’il voit », article de Marie-Josée Desvignes sur Le Modèle oublié
- Dix retours.1 sur Le Modèle oublié, roman de Pierre Perrin, éd. Laffont, 2019
- Isabelle Brunnarius, article sur Le Modèle oublié repris de son blog La Loue
- Alain Nouvel lit Le Modèle oublié de Pierre Perrin [roman, Laffont, 2019]
- C.-M. Lorent et J.-F. Solnon lisent Le Modèle oublié de Pierre Perrin [Laffont]
- Des informations sur la page Fb consacrée à Gustave Courbet
- Gustave Courbet, le géant de génie, in Franche-Comté, 1999
La Porte et autres poèmes
Éditions Possibles, hors commerce, 2018
J’ai lu La porte, lentement mais d’une traite, et n’en ressors pas indemne. J’aime sincèrement beaucoup votre écriture (trop peu écrivent encore ainsi maintenant, peut être pour répondre à une sorte de mode absurde) et votre poésie qui “sauve” d’une certaine façon les évènements/moments les plus rudes. Car votre livre est extrêmement dur, sauvage, et violent. Et aussi bouleversant. On y lit un besoin d’amour, et aussi une grande tendresse pour les bêtes, auxquelles je suis moi même si sensible. C’est bien simple, je vous l’avoue, j’ai dû partir me promener un peu dans le vent pour desserrer un peu ma gorge… — Continuer la lecture
Revue Friches n° 88, 2004
Étude et dossier par Jean-François Mathé
La poésie de Pierre Perrin porte large. Pour lui, pas question de se situer dans la lignée des poètes qui choisissent de dire le monde par un tri presque parcimonieux de quelques-uns de ses éléments que la brièveté du poème fera résonner longtemps. Au contraire, chez Perrin, le poème sera ample, long, prenant ses aises et ses malaises dans le vers libre, le verset ou la prose. Il sera chargé jusquà la gueule et souvent à mitraille comme les vieux canons de marine… — Continuer la lecture
Une mère, Le Cri retenu
Cherche Midi, éd. 2001, disponible
explore l’existence d’une mère à travers son enfance, sa jeunesse, ses amours, son mariage, sa maternité, son labeur incessant, son veuvage, ses silences, ses vraisemblables regrets. Il s’agit d’un travail de mémoire qui engage un dialogue par-delà la mort, sans illusion. Le récit recommandé par Bernard Pivot à la fin de son émission Apostrophes a valu à son auteur de figurer dans La Mémoire de l’encre de Jacques Chancel. Ce récit a obtenu le Prix du Livre Comtois 2002.… — Continuer la lecture
- Quarante-huit articles ou retours de lecture pour Une mère, le cri retenu et cinq brefs extraits du récit
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- Étude par Daniel Guénette sur son blogue, 26 juillet 2024Quel embarras pour les historiens au moment de choisir les plus beaux extraits d’Une mère, les plus représentatifs de la qualité de l’écriture de l’auteur ! Sa prose est remarquable ; par moments, on croirait lire quelques-unes des plus belles pages du répertoire français.
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- Nouveaux retours courant 2023-2024 dont un article de Pascal Adamet échos d’Annie Christy, Michel Lamart, Patricia NeverTal, Aline Angoustures, sur Le Livre des visages
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- Marie-Christine Guidon, in Florilège n° 189, décembre 2022Avec ce « cri retenu », Pierre Perrin nous fait pénétrer son intimité et ses déchirements aux accents de confession. Même si « la littérature… ne peut rien contre la mort » « l’amour est presque aussi fort que la mort ». La virtuosité du verbe, telle une corde tendue, confère une valeur holistique à cet ouvrage bouleversant qui vient bousculer les certitudes les plus « encrées ».
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- Carmen Penarum offre sa lecture du récit de Pierre Perrin le 29 octobreElle écrit entre autres que Le cri retenu était celui de la mère que son fils accueille enfin
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- Onze nouveaux articles et retours durant 2022 [ordre décroissant]Michelle Ronin, Anne Cécile Lécuiller, Dan Burcea, Anne-Marie Meneguzzo, Béatrice Courraud, Arielle Burgelin de Hugo, Flora Fleur, Jacques Roland, Henri-Pierre Rodriguez, Fabienne Schmitt.
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- Trente extraits des principaux articles et retours [ordre décroissant]Le dernier qui fut le premier : « Lisez ce livre. » – Bernard Pivot, Apostrophes, 23 février 2001.
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- Jean-Pierre Poccioni, lecture d’Une mère [oct. 2018]En conclusion, un texte qu’il faut lire pour donner un sens véritable à l’expression souvent galvaudée de littérature inclassable. Car si le talent de Pierre Perrin est indiscutable et enchante ou surprend en permanence par mille découvertes stylistiques, ce qui reste est cet engagement quasi vital, cette forte et belle aventure humaine de l’écriture.
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- Murielle Compère-Demarcy, lecture d’Une mère [sept. 2018]Ce livre n’est pas seulement un « récit » autobiographique, puisqu’il s’adresse « à nos mères », à savoir à cette figure incontournable et mystérieuse de nos singulières mythologies personnelles. « Pour l’enfant de la campagne qui se croit indésiré », lit-on en quatrième de couverture, « l’affection est rare et rude, à la mesure du mutisme, etc.
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- Alain Nouvel, À la recherche d’Une mère perdue ?Le temps fait son œuvre d’effacer puis de ramener au jour, comme peuvent le faire les saisons ou les marées. Ce cri retenu et pourtant poussé comme pousse un arbre, peut enfin se lire. Mais c’est une lecture brûlante et tourmentée, comme le fut son écriture. Ce n’est pas une lecture de tout repos, ni fluide, c’est les méandres de la mauvaise conscience, de l’orgueil, de toutes les passions humaines, comme des montagnes qui rendent les sinuosités indispensables pour que le courant progresse.
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- Joëlle Pétillot, Deuxième lecture d’Une mère, 2017Ce qui m’a touchée le plus dans ce récit est l’honnêteté, la clarté avec laquelle l’auteur parle du livre lui-même, de ce que lui coûte (ou non d’ailleurs) son récit, la remontée de ce fleuve d’ombre, ce visage aimé-haï qui n’en finit plus de se “racheter”, comme on rachète un être indocile passé un temps de l’autre côté. “Ma mère durant tout ce temps n’habitait jamais qu’un fragment rarement porté à la lumière, si souvent sombre pourtant, de moi-même.”
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- Françoise Roubaudi, Lecture d’Une mère, 2017Dans le livre de Pierre Perrin, Une mère, je cherche la mère, selon le titre. Elle apparaît souvent, bouleversante et rugueuse : « La nuit la surprenait à l’ouvrage, les bottes lourdes, les gants maculés de terre » (page 32) Et aussi : « Elle joint à sa lettre un brin de mimosa […] Ce brin, je l’ai regardé, senti et effleuré de mes lèvres, il est rempli de mes pensées et de mon amour, en attendant de vous redire mille fois que je vous aime
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- Marie-Josée Christien, Les Cahiers du Sens n°27, juin 2017En lisant ce récit poignant de Pierre Perrin, comment ne pas adhérer à cette pensée de Baudelaire : « Le poète est un enfant qui se souvient » ? Le poète Pierre Perrin est un enfant qui « lève le voile de l’oubli, plus lourd qu’un linceul » et se souvient de ce qu’il a voulu effacer de sa mémoire. Il se souvient de son enfance rude, aux relents amers, de la sourde violence qui longtemps a occulté ses souvenirs
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- Note de Françoise Ruban sur son blogue, 8 novembre 2016
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- Note de lecture de Marie-Josée Desvignes [le 17.5.2016]Il est des livres qui réclament qu’on les rouvre à la première page, sitôt la dernière tournée. Il est des livres dont on ne comprend pas que l’on ait pu passer à côté sans les voir. Il est des livres qui longtemps nous suivent parce qu’ils parlent au-delà de l’âme, à ce qui, au plus profond de nous, n’attend que de se dire, dont l’écriture bouleverse tout autant que le propos. Une mère, Le cri retenu fait sans aucun doute partie de ceux-là…
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- Article de Philippe Leuckx sur revue Texture, 2016Les aveux sont nets et coupants comme seule la grande littérature peut inciser : s’il faut des comparaisons, citons Blesse, ronce noire de Louis-Combet ou La peau sur les os d’Hyvernaud ou encore La première habitude de Françoise Lefèvre. Puisque la grande littérature s’offre sans apprêts, glaçante s’il le faut, hallucinante de vérité…
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- Article de Marilyne Bertoncini dans Recours au poèmeDe son style-scalpel, Pierre Perrin fouille ses souvenirs, sculptant, remplaçant – par l’itération de ses boucles et reprises – l’éternité jamais atteinte de l’éternel retour. Par l’écriture, il redonne chair à un fantôme – et c’est la chair des ses mots. Par touches, comme un peintre…
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- Article d’Angèle Paoli sur Terres de femmes, 2015Un très beau livre qui touche en profondeur, tant par la qualité d’une écriture très personnelle que par l’exploration sensible des sentiments qu’elle donne à vivre. Et à partager. Une fois le livre fermé…
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- Lectures de Franck Balandier et Ève de Laudec, février 2016Au fil des interrogations adressées tout autant à sa mère qu’à lui-même dans le labyrinthe des possibles, on accoste aux nœuds de chagrin, que l’auteur tente de démêler. Il questionne sa mère plus librement depuis qu’elle est morte, et ce parcours d’écriture le conduit doucement à certaines réponses avec lesquelles il devra s’accorder, s’encorder.
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- Bernard Pivot, Didier Pobel et Claude Michel Cluny, 2002Dans l’art d’esquisser des fresques que ne renierait pas Courbet. Dans cette manière rude et douce à la fois, pieuse et révoltée aussi, de creuser des phrases comme des sillons que le narrateur traçait, enfant, cramponné aux manettes du tracteur “Pony”. […] Se souvient-on que ses bouleversantes Chroniques d’absence étaient déjà vouées à celle qui l’engendra ? On mesurera par ce rappel toute la constance d’un écrivain qui, à jamais l’œil rivé par-delà l’épaule du néant, offre à sa génitrice – et, partant, à toutes les mères – un poignant témoignage, tout à la fois révolté et apaisé, de fidélité filiale. « La sérénité réside dans la tâche accomplie. »
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- Pierre Ceysson, Christophe Dauphin et quelques autresJ’ai relu le Cri retenu. J’en ai retrouvé l’émotion faite de déchirement, de violence, de souffrance contenue que l’écriture cadre. Les textes poétiques sont remarquables de cristallisation sensible : sans doute, ce qu’il y a de plus “retenu”, donc de plus de plus dense et de plus “appellant” dans la lecture. Le tissage du cri (de la première à la dernière page), le début qui se rédime dans le dernier paragraphe ; le “dépecé”, le tas de fumier, les rats, le concret sous les doigts (dahlias) et le regard (séminaire, champs), les formules terribles et les titres venus de la “terreur initiale” et la culpabilité de l’abandon : tout cela m’a ému et me paraît solidement ancré profond
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- Marie-Françoise in le café littéraire luxovien, 2002Le Cri retenu, c’est celui que l’auteur voudrait qu’enfin sa mère entende à travers ces pages où il se livre, où il la livre, sans fard. Déplorant de lui avoir manqué, essayant après bien des années de la comprendre, de s’approcher par bribes de son secret emporté dans la tombe. Ces pages, il les écrit comme une confession : « L’admiration qu’elle méritait ne montait pas vers elle » ; « je t’ai martyrisée sans y penser, sans réaliser que ton cancer m’était dû. » De nature peu portée au rire…
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Les Caresses de l’absence chez Françoise Lefèvre
Quelques extraits de ce bref essai paru au Rocher, 1998
« Sensible et talentueuse, connue surtout pour Le Petit Prince cannibale (Goncourt des lycéens 1990), Françoise Lefèvre est selon Pierre Perrin « un écrivain de race, sans une ligne inutile ni égarée, dont la voix porte et s’ouvre à l’infini ». Pour nous en convaincre, l’essayiste revient d’abord sur chacun des livres publiés par la romancière, puis cerne les aspects communs à chaque livre : la recherche du père, souvent confondue avec la figure tutélaire de Victor Hugo, l’écriture et l’amour, l’affirmation de la solitude comme lot commun des hommes, la volonté de voir les mots surgir pour l’emporter sur la mort, et une réflexion incessante sur la fonction de l’écriture. Un livre grave que celui de Pierre Perrin mais qui raconte l’histoire de cette “autodidacte” qui n’écrit que par absolue nécessité intérieure. » Jean-Rémi Barland, Lire, L’Express, 1er novembre 1998 — Lire deux extraits des Caresses