Échos à Une mère, le Cri retenu, Cherche Midi 2001 [suite]
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  • Échos à Une mère, le Cri retenu, IIbis
    Par Françoise Ruban sur son blogue, 8 novembre 2016

    couv. Une mère, chez l’éditeur

    Votre livre, Pierre, Une mère, le cri retenu, m’a bouleversée et souvent émue aux larmes.
    Un cri retenu pendant tant d’années. Un cri enfermé depuis si longtemps en vous. Un cri pour dire la relation difficile, voire absente, entre une mère et son fils.
    Tant d'années pour oser mettre des mots sur un amour né si tard. Ou plutôt ressenti si tard. Quand la mère disparaît définitivement, après avoir été cette presque petite fille, rongée par la maladie.
    Toujours digne et fière cependant.


    Ce livre m’a accompagnée près de l'Océan, où je découvrais votre écriture et la profonde émotion qu’elle suscite. Votre talent, votre « engagement », votre quête/recherche de souvenirs, témoignages,ressentis d’enfant, puis d’adolescent, enfin d’homme.
    Je l’ai relu ici, sur mes terres bourguignonnes. J’aurais voulu recopier tant de passages, des fulgurances inouïes à certains moments.
    J’avais l’impression de connaître cet univers campagnard rude et taiseux. Comme vous, j’ai passé mes dix premières années près de la ferme de mes grands-parents maternels. J’y fus heureuse car choyée par eux, surtout par ma grand-tante (sœur de mon grand-père), veuve inconsolée de 14-18.
    Mes parents absents jusqu’à mes dix ans.
    Je connais aussi cette froideur relationnelle avec ma mère. Notre mésentente jusqu’à la rupture. Puis elle est morte en 2015. Comme vous, le poids du remords, de la culpabilité.

    Françoise Ruban, sur son blogue, 8 novembre 2016


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